La clinique vétérinaire St Victor à Blois vous explique tout ce que vous devez savoir sur l’éd...
L’éducation du chiot est primordiale. L’âge idéal d’adoption d’un chiot se situe aux alentours de 2 mois. A cet âge, sa mère lui a déjà inculqué certaines bases d’éducation. Sa famille d’adoption devra ensuite poursuivre cette éducation afin qu’une relation harmonieuse s’établisse entre le chien et sa nouvelle “meute”.
La connaissance de quelques données concernant le développement du chiot va permettre d’éviter certaines erreurs, parfois à l’origine d’une incompréhension entre le chiot et ses maîtres et de limiter le risque d’apparition de certains troubles comportementaux chez l’animal. Ces éléments sont d’autant plus importants à connaître si vous avez adopté un chiot très jeune (mère décédée ou qui délaissait ses petits, chiot d’un refuge…) car sa mère n’aura alors pas forcément pu lui délivrer une éducation de base.
A la naissance, le chiot s’attache fortement à sa mère. Cet attachement va permettre au petit d’explorer son milieu sans appréhension et d’apprendre à communiquer avec les autres chiens de la meute. A l’arrivée dans son nouveau foyer, le chiot va tout naturellement recréer ce lien particulier avec un des membres de la famille, lien qui lui permettra d’appréhender son nouveau milieu de vie sans crainte.
Lorsque le chiot atteint l’âge de 4 à 8 mois, la chienne se “détache” de lui afin qu’il se lie avec tous les membres du groupe et non plus seulement sa mère. Cette étape est indispensable pour que le chien devienne capable de vivre sans la présence constante de sa mère. Il en est de même au sein du foyer : la mise en place d’un “détachement” va permettre au chien de pouvoir rester seul à la maison sans anxiété et d’explorer diverses situations sans besoin d’un contact visuel permanent avec l’un de ses propriétaires.
Ce détachement se fait en laissant le chiot seul à la maison sur des périodes progressivement de plus en plus longues et en lui apprenant à ne plus suivre le propriétaire auquel il s’est attaché partout dans l’habitation (par exemple, apprendre au chiot à rester seul dans son panier, le temps d’un film, sans qu’il puisse observer ce que font ses maîtres au salon).
L’exploration du milieu extérieur et la rencontre avec un grand nombre d’espèces est indispensable au bon développement du chiot.
Un chiot va présenter de l’anxiété et de la peur face à toute chose qu’il n’a pas rencontrée au cours de ses 3 premiers mois de vie. Il est donc très important de lui faire découvrir un environnement très riche, ce dès son adoption, pour qu’il soit capable de s’adapter à un maximum de situations nouvelles par la suite. Pour cela, il convient de le sortir très fréquemment, dans des environnements les plus divers possibles afin qu’il s’habitue à toutes sortes de bruits extérieurs, à toutes sortes d’objets, qu’il soit confronté à un maximum d’êtres humains différents (enfants, jeunes, personnes âgées avec une canne, personnes en uniforme…) ainsi qu’à un maximum d’espèces animales (chiens, chats, rongeurs, vaches…). Cette étape sera particulièrement importante si le chiot vient d’un environnement pauvre en stimuli (chiot provenant d’un chenil, élevé isolé à la campagne…).
Cette adaptation au monde extérieur est indispensable au développement correct de votre chiot. Les chiens n’ayant pas été habitués à leur futur milieu de vie deviennent très peureux et peuvent développer plusieurs sortes de troubles :
A partir de l’âge d’1 mois, la chienne, durant les jeux, apprend à ses chiots, lorsqu’ils dépassent un certain seuil d’excitation, à se calmer. Elle leur apprend également à ne pas blesser les autres au cours des séances d’amusement. Pour ce faire, elle immobilise le chiot sur le dos face à tout comportement qu’elle juge excessif.
A l’âge de 2 mois, le chiot doit tout à fait être capable de se calmer après une phase d’excitation et de ne pas mordre et faire mal quand il joue. Il n’est pas “normal” qu’un chiot mordille sans retenir sa morsure et qu’il vous laisse des traces sur les bras ou les jambes lorsqu’il joue avec vous.
Il faut donc, à l’adoption du chien, continuer à lui apprendre à se “contrôler” :
Il n’est pas toujours aisé de communiquer avec son chien comme pourrait le faire sa mère. Il peut alors être très intéressant de mettre votre chiot régulièrement en contact avec un chien adulte bien équilibré. Ce dernier lui apprendra alors les règles de vie en communauté et saura lui fixer les limites à ne pas franchir (dans le jeu par exemple).
L’éducation du chiot passe également par l’instauration d’une hiérarchie. Tout comme au sein d’une meute de chiens, une “hiérarchie” doit s’instaurer dans la nouvelle famille du chiot pour qu’il s’y sente à l’aise.
Dans une meute, les adultes apprennent certains rituels au chiot pour lui faire respecter son statut hiérarchique. Ces rituels concernent l’accès à la nourriture, le lieu de couchage et les contacts entre les différents individus de la “meute”. La façon dont le chien va se percevoir au sein de la famille va donc dépendre de prérogatives auxquelles il aura droit.
Le respect de quelques règles simples pourra limiter le risque de voir le chien devenir “dominant”.
L’acquisition de la propreté chez le chiot nécessite un apprentissage et fait partie de son éducation. Voici quelques conseils qui vous permettront de lui apprendre à faire ses besoins à l’extérieur :
Vous pouvez en revanche lui dire “non” et le sortir rapidement si vous le voyez en train de se préparer à uriner.
La propreté doit être acquise au plus tard vers l’âge de 5 mois. Si ce n’est pas le cas, cela peut révéler un petit trouble comportemental qui retarde cet apprentissage. N’hésitez pas à en parler à votre vétérinaire qui pourra diagnostiquer le trouble et vous proposer des solutions.
Le défaut d’acquisition de certaines bases d’éducation pourra être à l’origine de l’apparition de divers troubles chez le chiot : animal “anormalement nerveux”, hyperactif, chien peureux, agressif, qui ne supporte pas de rester seul ou encore chien qui ne parvient pas à devenir propre…
Au cours de la première consultation vaccinale de votre chiot, le vétérinaire effectuera quelques tests simples qui lui permettront de s’assurer du développement correct de votre animal ou, au contraire, de mettre en évidence d’éventuelles anomalies. Il vous proposera, dans ce cas, des conseils ciblés visant à faire disparaître ces comportements anormaux voire un traitement si les anomalies décelées sont plus marquées.
Besoin de plus de conseils ? Contactez la clinique vétérinaire St Victor à Blois ! Nous répondrons à toutes vos questions
Article rédigé par le Dr Xavier Lévy, vétérinaire à la clinique des Portes du Gers.
Adopter un chaton beaucoup plus jeune risque de décevoir le…
En protégeant votre animal contre les vers parasites, vous …
La clinique vétérinaire St Victor à Blois vous explique t…